Accidents médicaux
Responsabilité médicale
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Principes généraux
Le nombre d’accidents médicaux en France est évalué à 450 000 par an. Qu’il s’agisse d’obtenir des réponses sur les circonstances d’un accident médical ou d’obtenir l’indemnisation de ses préjudices corporels, le processus d'indemnisation peut être générateur de stress supplémentaire pour les victimes qui doivent faire face à une situation déjà complexe et chargée émotionnellement. L’indemnisation des préjudices corporels imputables à un accident médical est un contentieux technique pour lequel l’assistance par des professionnels aguerris est indispensable. Notre Cabinet met à votre service ses compétences et sa maîtrise de la matière afin d’alléger ce stress en prenant en charge les tâches administratives et en vous conseillant sur les options disponibles tout en veillant au respect de vos droits tout au long de la procédure qu’elle soit amiable ou contentieuse.
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La responsabilité des professionnels de santé en cas de faute médicale
Dans le cadre de leur exercice, les professionnels de santé ne peuvent raisonnablement être soumis à une obligation de guérison de leurs patients. C’est la raison pour laquelle la Cour de cassation considère que les professionnels de santé sont tenus par une obligation de moyens et non de résultat, ce qui signifie qu’ils doivent fournir à leurs patients « des soins non pas quelconques […] mais attentifs, consciencieux et, réserves faites de circonstances exceptionnelles, conformes aux données acquises de la science » (Cour de cassation, Civ., 20 mai 1936, Mercier — Revue générale du droit (revuegeneraledudroit.eu)). A défaut, leur responsabilité pourra être engagée (L1142-1 I du Code de la santé publique). Seront ainsi considérés comme des accidents médicaux fautifs : o une erreur de diagnostic ; o un retard de prise en charge ; o un défaut d’indication opératoire ; o un défaut d’information ; o une maladresse fautive en cours d’intervention ; o un défaut d’organisation du service ; o la prise d’un produit (médicament/vaccin) défectueux ; o une erreur d’administration de médicament ; o un défaut d’administration de traitement etc..
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L’indemnisation des accidents médicaux en l’absence de faute médicale
Si la plupart des victimes d’accidents médicaux recherchent généralement la démonstration d’une erreur médicale, il est important de rappeler que de nombreux accidents médicaux ne résultent d’aucune faute (cela ne signifie pas pour autant que vous ne pourrez pas être indemnisé). En effet, tout acte de diagnostic, de prévention ou de soins comporte une part de risque qui ne peut être maîtrisé. Malgré toutes les précautions employées, un dommage peut malheureusement survenir. C’est ce qu’on appelle un aléa thérapeutique ou accident médical non fautif. Afin de permettre aux victimes d’accidents médicaux non fautifs les plus graves d’obtenir une indemnisation, la loi du 4 mars 2002 (dite loi Kouchner) a créé l’Office National d’Indemnisation des Accidents Médicaux (ONIAM). Sous réserve de remplir les critères de gravité prévus par les textes, une indemnisation pourra être mise à la charge de l’ONIAM, intervenant au titre de la solidarité nationale, dans les cas suivants : Un accident médical ou des dommages imputables à une activité de recherche biomédicale, Une affection iatrogène (ou effet secondaire lié à un traitement médical), Une infection nosocomiale (ou infection contractée au sein d’un établissement de santé, au cours ou au décours d’une hospitalisation). (Articles : L1142-1 II, L1142-1-1 du Code de la santé publique)
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Les accidents médicaux résultant de vaccinations obligatoires ou de mesures sanitaires d’urgence
L’article L3111-9 du Code de la santé publique prévoit que « la réparation intégrale des préjudices directement imputables à une vaccination obligatoire pratiquée dans les conditions mentionnées au présent titre, est assurée par l'Office national d'indemnisation des accidents médicaux, des affections iatrogènes et des infections nosocomiales institué à l'article L. 1142-22, au titre de la solidarité nationale. » L’intégralité des vaccinations obligatoires sont répertoriées à l’article L3111-2 du Code de la santé publique, il s’agit des vaccins suivants : Antidiphtérique Antitétanique Antipoliomyélitique Contre la coqueluche Contre les infections invasives à Haemophilus influenzae de type b Contre le virus de l'hépatite B Contre les infections invasives à pneumocoque Contre le méningocoque de sérogroupe C Contre la rougeole Contre les oreillons Contre la rubéole L’indemnisation des dommages imputables à l’injection d’un de ses vaccins sera donc supportée par l’ONIAM sans qu’il soit nécessaire de démontrer une faute du praticien ayant réalisé l’injection ou une défectuosité du produit. Il conviendra alors d’établir un lien de causalité direct et certain entre les préjudices et la vaccination. Cette appréciation sera faite au décours d’une expertise médicale diligentée par l’ONIAM au cours de laquelle seront analysés précisément tous les symptômes présentés, la vraisemblance de leur imputabilité à la vaccination au regard de leur délai d’apparition, leur nature, l’existence d’éventuelles pathologies antérieures etc… Mesures sanitaires d’urgences (Vaccination contre la grippe A H1N1 – Vaccination contre la Covid 19 ou encore contre la variole du singe) En cas de menace sanitaire grave, notamment en cas de menace d’épidémie, le ministère de la santé peut être amené à prendre des mesures d’urgence temporaires relatives à l’organisation et au fonctionnement du système de santé afin de prévenir et de limiter les conséquences de cette menace sur la santé de la population. C’est dans ce contexte que l’état a été amené à mettre en place des campagnes de vaccination : - Contre la grippe A (H1N1) (arrêtés du Ministre de la santé des 4 novembre 2009 et 13 janvier 2010 ; - Contre la Covid-19 (article 55-1 du décret 2021-1262 du 16 octobre 2020 et décret du 29 octobre 2020) ; - Contre la variole du singe (arrêté du 25 mai 2022 et article 1er de la loi du 9 juillet 2022). A l’instar du régime indemnitaire des préjudices imputables à une vaccination obligatoire, l’ONIAM a la charge d’indemniser les dommages survenus à l’occasion de l’application de ces mesures d’urgence et, par conséquents, des dommages causés par l’inoculation des vaccins contre la Covid 19, la grippe A H1N1 et la variole du singe. La démonstration de l’existence d’une faute du praticien ayant réalisé l’injection ou d’un défaut du produit de santé n’est pas requise pour obtenir Il conviendra alors d’établir un lien de causalité direct et certain entre les préjudices et la vaccination. Cette appréciation sera faite au décours d’une expertise médicale diligentée par l’ONIAM au cours de laquelle seront analysés précisément tous les symptômes présentés, la vraisemblance de leur imputabilité à la vaccination au regard de leur délai d’apparition, leur nature, l’existence d’éventuelles pathologies antérieures etc… Pour plus d’infos Vaccination contre la COVID-19 : Oniam
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Les dommages causés par des produits de santé (Benfluorex, Valproate de Sodium…)
Un produit de santé (médicaments, dispositifs médicaux) est considéré comme défectueux dès lors qu’il n’offre pas la sécurité à laquelle on peut légitimement s’attendre (article 1245-3 Code civil). Les articles 1245 et suivants du Code civil prévoient que le fabricant est responsable des dommages causés par un défaut de son produit. Afin d’obtenir réparation de ses préjudices, la victime devra rapporter la preuve de l’existence du dommage, du défaut et du lien de causalité entre les deux. Dans certains cas, il existe des dispositifs spécifiques d’indemnisation. Par exemple, afin de faciliter le règlement amiable des litiges et d’accélérer le processus d’indemnisation des victimes, les dommages causés par certains médicaments sont directement indemnisables par l’ONIAM. C’est le cas des dommages causés par : - Le Benfluorex – matière active du Médiator® - (loi n°2011-90 0 du 29 juillet 2011 de finances rectificative pour 2011). - La Valproate de Sodium et ses dérivés (DEPAKINE, DEPAKOTE, DEPAMIDE, MICROPAKINE et ses génériques) ;
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Les contaminations par le VIH, le VHC, le VHB, HLTV causées par une transfusion de produits sanguins
Toute personne invoquant un préjudice résultant d’une contamination par le virus de l'hépatite C (VHC) , le virus de l’hépatite B (VHB) , le virus T-Lymphotropique humain (HTLV) causée par une transfusion de produits sanguins ou une injection de médicaments dérivés du sang peut solliciter l’indemnisation des se préjudices auprès de l’ONIAM.
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Vous êtes victime d'un accident médical ? Comment procéder ?Si vous pensez avoir été victime d’un accident médical, plusieurs procédures sont envisageables suivant l’objet de votre demande. Votre démarche n’est pas indemnitaire : Vous souhaitez signaler une mauvaise pratique ou tout simplement obtenir des explications sur une situation : Vous pouvez saisir la CRUQPC (Commission des Relations avec les usagers et de la Qualité de la prise en charge) (pour plus d’infos cliquez ici Commission des usagers d'un hôpital ou d'une clinique | Service-public.fr) Vous pouvez déposer une plainte auprès de l’ordre professionnel régissant l’activité du praticien mis en cause afin qu’une procédure disciplinaire soit engagée (ordre des médecins, ordre des chirurgiens-dentistes, ordre des infirmiers, des sages femmes). Vous pouvez déposer une plainte pénale avec constitution de partie civile. Votre démarche est indemnitaire, vous souhaitez obtenir l’indemnisation de votre préjudice : 1. Obtenir la copie de son dossier médical Si vous pensez avoir été victime d’un accident médical, il convient en premier lieu de solliciter la communication de votre entier dossier médical auprès de l’établissement au sein duquel vous avez été hospitalisé ou du praticien qui vous a pris en charge (modèle de courrier de demande de communication de dossier médical). Dès réception, nous pourrons procéder ensemble à son analyse en concertation avec notre réseau de médecins-conseils. 2. Analyse du dossier et demande d’expertise médicale Suivant l’analyse médico-légale de votre dossier, nous vous exposerons les différentes procédures susceptibles d’être engagées afin d’obtenir l’organisation d’une mesure d’expertise contradictoire : Saisir la Commission de Conciliation et d’Indemnisation (CCI) de votre région ; ( pour plus d’info cliquez ici : Saisir la commission (CCI) en cas d'accident médical, infection nosocomiale ... | Service-public.fr) Intenter une action devant le Tribunal Judiciaire ; Intenter une action devant le Tribunal administratif. 3. L’expertise médicale : une étape déterminante dans le processus d’indemnisation Qu’elle soit amiable ou judiciaire, l’expertise médicale est capitale et doit être parfaitement préparée. En effet, il est important de répertorier l’intégralité des documents permettant de retranscrire de manière objective votre parcours et votre situation actuelle. 4. L’évaluation et l’indemnisation de vos préjudices L’expert va procéder à une classification de vos préjudices suivant une nomenclature appelée nomenclature « Dintilhac ». La nomenclature Dinthillac est un système de classification utilisé pour catégoriser les handicaps et les incapacités. L'évaluation des préjudices corporels suivant cette nomenclature est basée sur une classification en différents postes de préjudices. Ces postes de préjudices comprennent notamment : - Les souffrances endurées : il s'agit de l'évaluation de la douleur physique et morale subie par la victime à la suite de l'accident. - Les préjudices esthétiques : il s'agit de l'évaluation des dommages esthétiques subis par la victime, tels que les cicatrices, les déformations ou les amputations. - Les préjudices d'agrément : il s'agit de l'évaluation des pertes de qualité de vie subies par la victime, telles que les difficultés à pratiquer des activités de loisirs ou des sports. - Les pertes de gains professionnels futurs : il s'agit de l'évaluation des pertes de revenus subies par la victime à la suite de l'accident, en raison d'une incapacité à travailler ou de la nécessité de changer de profession. - Les frais de soins : il s'agit de l'évaluation des frais médicaux et de rééducation engagés par la victime à la suite de l'accident. - Les frais divers : il s'agit de l'évaluation des autres frais engagés par la victime à la suite de l'accident, tels que les frais de transport, d'aménagement du logement, etc. Pour plus de détails sur la nomenclature Dinthillac cliquez ici Nomenclature des postes de préjudices : rapport de M. Dintilhac - Ministère de la Santé et de la Prévention (sante.gouv.fr) Chacun de ces postes de préjudices va être évalué sur la base de barèmes construits par la jurisprudence mais il important de rappeler que pour être juste cette évaluation doit être individualisée. Il s’agit de permettre à la victime de retrouver, autant que possible, l'état de santé, la situation professionnelle et la qualité de vie qui étaient les siens avant l'accident. Notre Cabinet est à votre disposition pour conseiller et vous accompagner dans toutes vos démarches.
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Qu'est ce que la CCI?Vous pouvez modifier le titre depuis les paramètres de l'application, sous l'onglet « Affichage ». Si vous ne souhaitez pas afficher le titre, désactivez l'option « Afficher le titre ».
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Comment récupérer une copie de son dossier médical ?Vous souhaitez accéder aux informations liées à votre santé et détenues par un professionnel de santé ou tout simplement en obtenir une copie ? Pour cela, vous pouvez demander à prendre connaissance de votre dossier médical. 1. Contactez votre médecin ou l’établissement de santé afin de connaitre la procédure interne à suivre (formulaire spécifique, service en charge du traitement de la demande, procédure en ligne…). A défaut de formulaire, la demande se fait par courrier libre adressée en recommandé directement au professionnel libéral concerné ou au Directeur de l’établissement détenteur. - Modèle de lettre de demande de copie de dossier médical : - Télécharger le formulaire de demande de copie du dossier médical APHM (Timone, Conception, Hôpital Nord, Hôpitaux Sud) Lien ici 2. Identité et autorisation : Vous devrez fournir une preuve d'identité valide, telle qu'une pièce d'identité officielle (carte d'identité, passeport) ou un permis de conduire. Dans certains cas, il peut également être nécessaire de fournir une autorisation écrite, notamment si vous demandez le dossier médical d'une autre personne (par exemple, un parent ou un enfant mineur). 3. Frais éventuels : Certains établissements de santé peuvent facturer des frais pour la reproduction des dossiers médicaux. Informez-vous sur les éventuels coûts associés à la récupération de votre dossier. Exemple : Tarifs de reproduction et d’envoi du dossier APHM (Timone, Conception, Hôpital Nord, Hôpitaux Sud) Lien ici 4. Délais de traitement : Il est important de prendre en compte que le processus de récupération du dossier médical peut prendre du temps. Les établissements de santé ont généralement un délai légal pour répondre à votre demande, qui peut varier en fonction des réglementations locales. 5. Des recours existent si cette demande vous est refusée.
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Qu’est-ce que la Commission de Conciliation et d’indemnisation des Accidents médicaux (CCI) ?La Commission de Conciliation et d'Indemnisation des accidents médicaux, des affections iatrogènes et des infections nosocomiales (CCI-AAMI) a été créée par la loi du 4 mars 2002, dite "Loi Kouchner". Cette loi a été mise en place dans le but de renforcer les droits des patients et d'améliorer la gestion des accidents médicaux et des préjudices liés aux soins de santé. La Commission est présidée par un magistrat et composée de représentants des patients, des professionnels de santé, des établissements de santé, des assureurs, des organismes d'assurance maladie et des associations de consommateurs. Elle dispose de pouvoirs d'enquête et peut demander des expertises médicales pour évaluer la responsabilité et le préjudice subi par le patient. Il est important de souligner que la décision de la CCI n'a pas de caractère contraignant. Si les parties n'aboutissent pas à un accord amiable satisfaisant, le patient conserve le droit d'engager une procédure judiciaire
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En cas d’accident corporel, pourquoi est-il déconseillé de négocier directement avec à sa compagnie d’assurance ?Il est important de comprendre que les compagnies d'assurance ont leurs propres intérêts financiers et de ce fait vous priver de la possibilité d’obtenir une indemnisation juste et équitable de vos préjudices corporels. Voici quelques raisons pour lesquelles il est préférable de se faire assister par un avocat dans le cadre du processus d’indemnisation : 1. Conflit d'intérêts : les compagnies d'assurance ont pour objectif de minimiser les couts et notamment les indemnisations, ce qui peut être en conflit avec l'objectif de fournir une indemnisation juste et équitable à la victime. 2. Refus de payer : les compagnies d'assurance peuvent être réticentes à payer une indemnisation ou proposer une offre insuffisante. Elles peuvent utiliser des stratégies pour minimiser les dommages subis par la victime. 3. Manipulation des faits : les compagnies d'assurance peuvent manipuler les faits pour minimiser la responsabilité de leurs assurés ou pour minimiser le montant de l'indemnisation qu'elles doivent verser. 4. Absence de transparence : les compagnies d'assurance peuvent ne pas être transparentes dans leur processus de calcul de l'indemnisation, ce qui peut conduire à des offres insuffisantes pour les victimes. 5. Manque de compétences : les agents d'assurance ne sont pas des professionnels du droit et peuvent ne pas avoir une connaissance approfondie de la procédure d'indemnisation, ce qui peut les amener à donner des conseils qui ne sont pas optimaux pour les victimes. Pour ces raisons, il peut être judicieux de consulter un avocat spécialisé dans les accidents corporels pour vous guider dans le processus d'indemnisation et vous représenter en cas de litige avec votre compagnie d'assurance.
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Que faire en cas d’accident de la circulation ?Si vous avez subi un dommage corporel à la suite d'un accident de la route, il est important de prendre certaines mesures pour être indemnisé. Voici quelques étapes à suivre : 1. Obtenir un certificat médical : Vous devriez demander un certificat médical détaillant les blessures que vous avez subies et leur gravité. Ce certificat sera utilisé pour déterminer le montant de votre indemnisation. 2. Recueillir des preuves : Il est important de rassembler autant de preuves que possible pour soutenir votre réclamation d'indemnisation. Cela peut inclure des témoignages de témoins, des rapports de police et des photographies de l'accident. 3. Contacter un avocat : Il est recommandé de consulter un avocat spécialisé dans les accidents de la route pour obtenir des conseils sur la meilleure façon de procéder. Un avocat peut vous aider à évaluer votre réclamation, à déterminer le montant d'indemnisation auquel vous pourriez avoir droit, et à négocier avec l'assureur responsable. 4. Déposer une demande d'indemnisation : Une fois que vous avez rassemblé toutes les preuves nécessaires, vous devez déposer une demande d'indemnisation auprès de l'assureur de la partie responsable de l'accident. Votre avocat peut vous aider à remplir la demande et à s'assurer qu'elle est complète. 5. Négocier une indemnisation : L'assureur peut proposer un montant d'indemnisation, mais il est souvent possible de négocier pour obtenir un montant plus élevé. Votre avocat peut vous aider à négocier avec l'assureur pour obtenir une indemnisation équitable. Si vous n'êtes pas d'accord avec le montant proposé par l'assureur ou si votre réclamation est refusée, vous pouvez engager des poursuites judiciaires pour obtenir une indemnisation. Dans tous les cas, il est important de prendre des mesures rapidement pour maximiser vos chances d'être indemnisé pour votre dommage corporel.
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Qu’est ce que le Fonds de Garantie des Assurances Obligatoires (FGAO) ?à remplir